Lorsqu’en 1908, un groupe de géologues tomba par hasard sur leur campement, les indiens Yahi s’enfuirent dans la forêt. Trois ans plus tard, un seul de ces indiens était encore en vie, plus tard appelé « Ishi » parAlfred Louis Kroeber (anthropologue spécialiste des populations nord- américaines). Seul et affamé, il se résolut à marcher vers le monde des Blancs… François Raulin compose des pièces pensées à partir des rythmes qui accompagnent les rituels quotidiens, en hommage à la vie sauvage et à la pensée amérindienne.

François Raulin s’inspire de Ishi comme figure symbolique de tout le génocide amérindien pour composer une suite musicale pour trois musiciens, où l’écriture est conçue comme proposition, impulsion, ouverture vers des modes de jeux improvisés très variés. L’image projetée, qu’elle soit mentale ou réelle, sera toujours présente comme fil d’Ariane pour cette présence/absence de Ishi dans sa lutte pour la vie, l’invisibilité à ce monde qui asservit son peuple devenant de plus en plus cruciale.

La musique s’inspire de rituels quotidiens, et du combat pour rester caché : chasse, feu, veille, prières, imaginés en forme d’hommage à la « vie sauvage » et à la pensée Amérindienne, en rapport avec l’histoire de Ishi et du peuple Yahi.

Pour écouter quelques notes et découvrir le projet en images, cliquez ici.

 

Distribution

François Raulin : piano, compositions

François Corneloup : saxophones

Ramon Lopez : batterie